4 – TARIDE Bernard – Artiste plasticien

Cet artiste plasticien, membre de l’école de Nice, et passionné de jazz s’est éteint à l’âge de 92 ans. Il a été l’ un de nos colotis pendant de longues années et un ami.

Bernard TARIDE a rejoint les étoiles en juillet 2022.

Mon petit article écrit en 2019 lui avait bien plu  : « Miroir…mon beau Miroir »…….Il vous permettra de le découvrir

Les rencontres sont parfois étonnantes. Tout près de chez moi, je croisais souvent un homme au regard malicieux et tout sourire. Les  mots aimables échangés par çi par là, toujours agréable et souvent plein d’humour auraient du m’interpeller plus tôt. Mais si l’homme est  affable, il est aussi discret.

On a beau courir d’expos en expos, s’intéresser aux artistes et qui plus est à ceux de notre région, visiter les galeries, il est assez surprenant de découvrir que son voisin  n’est autre que le talentueux sculpteur Bernard TARIDE, Artiste plasticien reconnu  de l’Ecole de Nice et membre de l’association START. 

Discret disais-je ? oui mais aussi ravi et amusé de me voir le découvrir …. !

Je connaissais ses œuvres souvent exposées dans notre région mais l’Artiste….dans son antre…  voilà qui est une vraie découverte.

La Mer – 2007

H 122 cm x L 145 cm 

miroir, bois, pvc

Il m’a invité dans son univers où depuis quarante ans il coupait, cassait,  séparait, recollait des plaques de miroir, y associant de la corde, du métal ou du bois.

Il compose des assemblages insolites et esthétiques, pour en faire des sculptures qui nous surprennent et nous interpellent.

Surprendre ! c’est bien le cas, ce n’est pas moi qui regarde le tableau, c’est lui qui me regarde…On ne peut plus déstabilisant. Voilà qui aurait beaucoup plu à Marcel Duchamp.

De tableau en sculpture, je suis observée par des personnes  tantôt moqueuses ou sérieuses qui ont l’air très étonnées de ma visite.  Les titres judicieusement choisis sont autant de  prétextes pour sourire et réfléchir.

L’immaculée compression – 2012

H 33 cm x L 56 cm x L 33 cm
miroir, métal

Le tout à l’ego – 2007

H 122 cm x L 145 cm 
miroir, bois, pvc

Près de 500 œuvres ludiques répertoriées depuis ces débuts….qui ont été exposées à Nice, Monaco, Cannes, Saint Paul, Paris, Lyon, Pusan, Brême, Budapest, Tokyo, New York .

Je vous présente un Artiste déconcertant, un sculpteur de reflets, un manipulateur de miroirs…et de mots qui aime les défis, la provocation et l’illogisme.   

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Bernard TARIDE, Né au Maroc, vit et travaille à Nice.

Dans sa jeunesse, il était déjà  amateur d’art et de musique.

Cette musique que la génération d’après guerre découvre avec les soldats américains, le jazz. Il s’intéresse à tout et même aux revues techniques sur l’aviation. Ce terreau fertile éveille son esprit.

Il aime à se démarquer de la voie toute tracée que son père aimerait le voir suivre, dans le monde du commerce. Le jeune Bernard veut s’affirmer autrement. En parallèle et par esprit de contestation, iI dessine et peint, se laisse un peu influencer par des artistes comme Nicolas de Staël ou Poliakoff, puis change de direction.

Il fréquente les artistes niçois, Sosno, Farhi, Arman puis Serge III, Max Cartier…

En 1974,  dans une démarche originale il plante une accumulation de clous sur du bois qui deviennent pour lui la partie vivante de son tableau sur fond noir ténébreux ou blanc immaculé, à l’image de la touffe d’herbe que l’on découvre parfois au milieu du béton.  Mais le geste est trop naturel,  trop logique, le bois et les clous font « bon ménage ».  Il cherche le contraste et l’incompatibilité.

1974 instinct grégaire     H49 L98

Quatre ans plus tard, l’introduction du miroir dans ces œuvres cloutées est la « porte » vers l’ailleurs, vers un autre monde où le spectateur fait lui-même partie du tableau.

Jouer des contrastes qui font la vie comme  la dureté et la fragilité ou le respect et l’irrévérence

1979  passage clouté

Suivent d’autres réalisations, tableaux et sculptures qui révèlent un face à face identitaire judicieusement présenté,  ambigu et dérangeant pour celui qui regarde.

Alors que depuis des siècles, les artistes  réinterprètent le monde au travers leurs œuvres , Bernard Taride veut la réciprocité entre son œuvre et le spectateur.

Par le miroir, il réintègre  « le regardant » dans l’œuvre, provocant ainsi un échange  avec son propre  reflet transformé par les différents plans de l’œuvre.

Légitime défonce – photo @ Béatrice Heyligers

Séparation à l’amiable – 1985

H 98 cm x L 58 cm
miroir, bois, hache

Cette séparation amiable était-elle annonciatrice du  sculpteur qui  sommeille en lui ?

Ne coupez pas – 1994

H 26 cm x L 320 cm x L 210 cm
miroir, téléphone, bois

Prise d’otage – 1995

H 53 cm x L 66 cm
miroir, étau

Affinités électives – 2002

H 72 cm x L 56 cm x L 38 cm
miroir, bois, boulons

D’où vient cet esprit mutin ?

Je retrouve en lui un côté espiègle et  « Dadaïste ». Ce mouvement intellectuel, littéraire et artistique  appelé plus communément « DADA » qui a pris naissance à Zurich, pendant la première guerre mondiale et se caractérise par  la remise en cause de toutes les contraintes, qu’elles soient politiques, idéologiques ou esthétiques.

Les artistes Dadaïstes cherchaient une  totale liberté d’expression, en utilisant tout  type de support et de matériau. Ils voulaient  provoquer et amener le spectateur à réfléchir.

Bernard Taride apprécie  particulièrement  Kurt Schwitters qui  incarna l’esprit dada à Hanovre et qui  avait tourné le dos au figuratif dès 1918  se composant une palette très personnelle avec toutes sortes de détritus provenant de décharges publiques qui devinrent d’admirables compositions en  couleurs et volumes.

Kurt Schwitters – Merzbild – Rossfett (1919)

Tous types de supports et de matériaux….des objets qui deviennent des œuvres d’art entre des mains expertes et avec l’esprit d’artiste.  Mais l’objet banal, retouché et transformé prendra une autre signification avec le Nouveau réalisme, le Pop Art.

Père spirituel de toute une génération d’artistes, Marcel Duchamp a remis en question  un bon nombre de certitudes. Ne disait-il pas « ce sont les regardeurs qui font les tableaux » ?

la pelle 

Marcel Duchamp (1887 – 1968) 

A n’en pas douter, Bernard Taride est de la même veine que Duchamp et son « Hommage à Marcel » tout à fait parlant.

Nouveau Réaliste et Constructiviste :

Adepte du  Nouveau réalisme fondé par le peintre Yves Klein  et le critique Restany,

Bernard admire  aussi le travail d’Alexandre Mikhaïlovitch Rodtchenko, à  la fois peintre, sculpteur, photographe et designer , l’un des fondateurs du constructivisme russe appelé aussi «productivisme»,.  

 Rodtchenko voulait  stimuler les gens à travers des œuvres simples qui cassaient la routine quotidienne des affiches, photomontages, etc. C’est ainsi qu’il pensa que l’art pourrait éventuellement stimuler les gens à travers des œuvres simples mais qui cassaient la routine quotidienne 

 

Rodtchenko – Bcem – 1923

Ceci n’est pas sans rappeler les revues des G.I. Américains sur l’aviation que Bernard Taride adorait dans sa jeunesse.

 

Rodtchenko – Maïakovski – Publicité tétines – 1923

Les Constructivistes russes  pratiquent l’abstraction géométrique de carrés,  de triangles et de cercles,  impliquant une technique moderne à partir  des méthodes de reproduction industrielle.

Ce nouveau courant veut supprimer  l’élitisme de l’art pour le rendre plus populaire.

Lissitzky – Affiche – 1920 – Avec un coin rouge enfonçons les blancs

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Bernard TARIDE, Membre l’association Start depuis 2003 et Artiste incontesté de l’Ecole de Nice* depuis 2010.

Il a participé à de nombreuses expositions collectives dans le monde entier aux côtés de ceux qu’il a côtoyé tout au long de ces années (Arman, César, Sosno, Farhi, Serge III, Max Cartier ….).

nota : * « les nouveaux réalistes » et « l’École de Nice » tels que Yves Klein, Arman, Ben, César, Raysse, Claude, Gilli, Chubac, Fahri

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L’élément essentiel  des œuvres de Bernard Taride reste le miroir.

Dans plusieurs religions, le miroir est magique ou sacré, mais pour nous, n’est-ce pas avant tout lié à ce besoin de nous regarder ?

Pour lui, c’est le symbole d’une porte vers un autre monde, comme dans Alice au pays des merveilles.

Le cauchemar d’Alice – 1990

H 180 cm x L 290 cm
altuglas, bois

Le mythe de Narcisse perdure :

Egalement Photographe, Bernard TARIDE en Avril 2014 a participé à l’exposition photos, présentée par Frédéric Altmann et Jean-Paul Fouques à La Menuiserie Galerie de NiceGalerie

Remettre en lumière ces photographes des années 60/70 de la Côte d’Azur qui ont immortalisé des moments privilégiés, partagés avec leurs amis artistes au fil des jours, Nouveaux réalistes et de l’Ecole de Nice qui ont atteint la célèbrité.

AFFICHE de la Galerie « la MENUISERIE »

C’est pour Bernard Taride, une magnifique occasion d’exposer ses portraits crashés de César, Arman, Jacques Villeglé, Raymond Hains… et même de Vincent Van Gogh

Arman – 2001

H 52 cm x L 42 cm
miroir, papier, bois, métal

De la finesse d’esprit et de l’humour

J’aime la phrase de BEN le concernant, « Taride le Magnifique est lucide, peut être un peu timide et acide … »

Il fait interagir l’image reflétée et le spectateur, appuyé en cela par un choix malicieux de titres qu’il donne à ses œuvres.

Il joue avec les mots

La passion selon Saint Gobain – 1989

H 146 cm x L 190 cm
miroir, bois

La corde pour s’éprendre – 2011

H 71 cm x L 44 cm
miroir, bois, corde

Avec les MOTS DITS,

son amour pour la musique, pour l’Art, pour l’humour……se lit  :

Arrimage – 2006

H 72 cm x L 92 cm 
miroir, bois, pvc

Blue Note – 2007

H 140 cm x L 168 cm 
miroir, bois, pvc

Bernard Taride guette nos réactions, nous provoque et révèle d’autres aspects de nous face aux autres ou à l’image que son œuvre nous renvoie. Pour lui son travail est  une thérapie visuelle, destinée à  stimuler l’imagination et  les rêveurs.

Un travail  de réflexion extrême  sous une apparente légèreté.

Et pour finir….TARIDE l’épicurien a rejoint quelques uns de ses amis dans une présentation originale de leurs œuvres en partenariat avec le Domaine Saint Jean – les vins de Bellet. Produits dérivés    


     Bernard TARIDE           J.M. FONDACARO          Rachèle RIVIÈRE           Mane PHÉLY            Patrick MOYA

site WEB : Bernard TARIDE http://www.bernardtaride.fr

Colonel Albert GARENNE

Colonel d’infanterie coloniale et Écrivain

FAMILLE POUMAREDE

Le Colonel Albert GARENNE, né à Moulins-Engilbert dans la Nièvre en 1873, fut un des premiers colotis du Domaine de Sainte Hélène.

Le Colonel Garenne et son épouse Jeanne n’avaient pas d’enfants. Ses revenus modestes de militaire à la retraite ne lui permettant pas de financer la construction d’une maison sur le terrain acquis en 1932, il conclut un arrangement avec son Beau-frère, le Professeur Raymond, qui accepta de financer la construction et lui demanda qu’à l’extinction de l’usufruit au décès du couple Garenne, la villa revienne dans la succession Raymond. Quelques années plus tard, M. Joseph Raymond Professeur de médecine à Limoges fit la donation de ses biens à ses 6 enfants

. Ainsi fut fait , en 1945 Monsieur RAYMOND Joseph Professeur de médecine et fondateur de la clinique Baudin à Limoges, fit la donation de ses biens à ses 6 enfants, par tirage au sort !
L’une de ces filles, Françoise, épouse Poumarède, a été donataire de la nue-propriété de la Croix du Sud . Elle occupa la maison avec ses enfants, avec énergie et bonne humeur malgré les difficultés dues aux absences répétées de son époux saint-cyrien engagé avec la légion dans les campagnes d’Indochine et d’Algérie. Elle y resta jusqu’à son décès, en janvier 2021, le jour anniversaire de ses 100 ans, entourée de tous ses enfants et petits enfants. Une vie exceptionnelle liée à l’histoire du Domaine de Sainte Hélène. La Villa « La Croix du Sud » fut la première maison construite dans le lotissement

Le Colonel Garenne, devenu écrivain, a été très actif au sein du Syndicat des propriétaires du Lotissement.

Colonel et Chevalier de la Légion d’Honneur

Son parcours :
En 1890, il s’enrôle à l’âge de 18 ans dans l’infanterie coloniale, part à Madagascar et suite à des actions remarquables, sera fait Chevalier de la Légion d’Honneur. Participe à plusieurs expéditions en Afrique et en Indochine, à la Première guerre mondiale et en ressort avec le grade de colonel. Commandant supérieur des troupes du Pacifique en 1918 et du bataillon de Nouvelle-Calédonie .

En 1925, le colonel Garenne en retraite s’adonne à la littérature en s’inspirant de ses expériences malgaches, africaine, calédonienne et indochinoise. Il écrit des poèmes et des ouvrages teintés d’une observation très fine des sociétés exotiques de l’époque, celles qu’il a côtoyées et, bien-sûr, de la pensée coloniale prévalant à l’époque au début du 20ème siècle. »

Un écrivain dans notre lotissement

Il vivait à Nice sa nouvelle vie d’écrivain (dès 1931) et créa « les éditions de la « Croix du Sud », du nom de la Villa. Il sera Président du Syndicat des propriétaires de 1945 à 1950 et restera un membre très actif jusqu’à son décès en 1958.

1931 Première assemblée générale du Syndicat des propriétaires

Forte personnalité

Il entretient une grande correspondance avec ses anciens compagnons d’armée passionnés comme lui d’exotisme et d’aventures coloniales.

Des relations haut placées

Ce courrier de 1929 du Maréchal Lyautey fait référence à l’Académie Française dont le Vice Président Louis Bertrand, (1925) Professeur et écrivain, est un spécialiste de la Méditerranée et de l’Orient (surement suite à l’échec du à la parution en 1918 du livre du Colonel Garenne : la forêt tragique , roman qui sera finalement couronné par l’Académie Française.

Avant d’être Maréchal de France, Hubert Lyautey avait été élu en 1912 à l’Académie française. Il ne s’y présenta que huit ans après, trop pris par ses actions militaires. Son discours de réception eut lieu le 8 juillet 1920 et la réponse à ce discours du Maréchal par Monsieur Duchesne nous éclaire largement sur l’homme, le soldat et son long parcours au service de la France. Par sa conception humaniste de l’armée, il influença toute une génération d’officiers. Il avait préalablement développé des thèmes dans un ouvrage, Le rôle social de l’armée (1900) et Il publia également « Dans le sud de Madagascar, pénétration militaire, situation politique et économique » (1903), le fruit de son expérience coloniale. En 1927, Lyautey était commissaire général de l’exposition coloniale internationale , qui se fit Porte Dorée à Paris en 1931.

Il était certainement très important pour le Colonel Garenne de rester en contact avec Lyautey pour poursuivre et réussir sa carrière d’écrivain. Ce que semble confirmer ce courrier.

1919 Courrier du Maréchal Lyautey au Colonel Garenne. Celui ci fait référence à  l'Académie Française dont le  Vice Président   Louis Bertrand, Professeur et écrivain, est spécialiste de la Méditerranée et de l'Orient (surement au sujet du livre du Colonel Garenne : la forêt tragique, refusé en 1918 et qui sera finalement accepté).

1929 Courrier du Maréchal Lyautey au Colonel Garenne
Avec l’aimable autorisation de la famille Poumarède en illustration du présent article dans notre site web – Photos non libre de droits –

De nombreux livres : comme Auteur ou Préfacier

Sources BNF

Épanchements (1958) –

L’Amour vainqueur (1957)

Le refuge ou La haine du sorcier jaune (1953) –

Des nationaux qui portent de l’eau au moulin de Staline (1938) –

Le refuge, roman (1938) –

Le Refuge (1936)

« La défense du Japon » (1934) de Paul Garenne et autre(s) avec Albert Garenne (1873-1958) comme Préfacier

Pour éclairer l’opinion publique française pour les problèmes d’Extrême-Orient. – [1] (1934)

A Nouméa, l’amour qui mène au bagne (1933)

Idylle canaque (1933)

La Captive nue (1925)

Louis Dubois de Saligny, 1870-1914. – [1] (1924)

La forêt tragique (1918)

Ialina, idylle malgache (1913)

Point Presse :

ACTUALITE CULTURELLE MALGACHES du 11 JUIN 2018

Il y a 100 ans : « La forêt tragique », par Albert Garenne

En lisant les détails de cette iliade exotique, on pense aux héros de Fenimore Cooper, aux combats sans merci qu’ils livrèrent dans le cadre solennel d’une nature primitive. Mais ici, aucune fiction et toute la supériorité du commandement européen, servie par le dévouement sans borne des auxiliaires betsiléos, s’affirme en une action authentique, en des gestes de guerre chevaleresque que semble souligner la beauté émouvante et farouche du décor.Annales africaines.

Photos famille POUMAREDE

Avec l’aimable autorisation de la famille Poumarède en illustration du présent article dans notre site web – Photos non libre de droits –

La Croix du Sud, première maison construite dans le lotissement 1932

Villa « La Croix du Sud »
Le Colonel Garenne dans son jardin


Villa « La Croix du Sud »
De gauche à droite :
4 eme rang
– Colonel Garenne (oncle des enfants Poumarède) , Monsieur Poumarède (époux de Françoise Raymond fille du Professeur ), Professeur Raymond (grand père),
3 ème rang – Marie-Jo Raymond (fille) Madame Raymond (née Laroque – épouse du Professeur) , Jeanne Garenne (née Laroque soeur )
2 ème rang – deux jeunes filles au service des Garenne, 
1 er rang – Les enfants Poumarède : Bernard, Christine et François.
Dans le jardin
3 eme rang – Professeur Raymond (grand père) Colonel Garenne (oncle), Tante Jeanne,
2 ème rang – Marie-Jo Raymond (fille) et Françoise Raymond épouse Poumarède (mère des enfants)
1 er rang – Les enfants Poumarède : Bernard, François et Christine avec
deux jeunes filles au service des Garenne,

Sources et documentation

extraits du site : Souvenir Français Issy –

Les écrivains d’Indochine – 1 – Les romanciers.

Publié le 8 Août 2016 par le Comité d’Issy-les-Moulineaux et Vanves Président : CDT (RC) Frédéric Rignault – Adresse du Comité : 6, allée Maryse Bastié 92320 Chatillon.

Albert Garenne. « Né à Moulins-Engilbert dans la Nièvre en 1873 et mort en 1958, Albert Garenne a vécut plusieurs vies… Après avoir vécu ses 8 premières années à Moulins-Engilbert, ses parents s’établissent à Autun en 1880. Il s’enrôle à l’âge de 18 ans dans l’infanterie coloniale et reçoit sa formation militaire à Saint-Maixent l’Ecole, dans les Deux-Sèvres. De là, il est envoyé à Madagascar comme sous-lieutenant de marine où il s’illustre par de brillantes prestations dans un contexte malgache troublé, ce qui lui vaut de porter très jeune le grade de Chevalier de la Légion d’Honneur et de recevoir du général Gallieni une importante concession à Fort Dauphin. Après la dévastation de cette concession lors d’une révolte, il reprend du service dans l’armée où il participe à plusieurs expéditions en Afrique et en Indochine. Il participe à la Première guerre mondiale et en ressort avec le grade de colonel. En 1918, il est nommé commandant supérieur des troupes du Pacifique et du bataillon de Nouvelle-Calédonie avec mission de mâter l’insurrection Canaque. A Nouméa, en 1919, il écrit déjà deux poèmes : Révoltes et Deux petits sonnet d’hier mais doute de lui-même comme écrivain suite à un échec à l’Académie Française avec la parution de La Forêt Tragique en 1918.

Retraité, le colonel Garenne s’adonne à la littérature en s’inspirant de ses expériences malgaches, africaine, calédonienne et indochinoise. Il écrit des poèmes, Cris, Chansons et Le vieux Claude suivi de L’Urne de cristal. Outre La Forêt Tragique, roman finalement couronné par l’Académie Française, il publie La Captive Nue (1925), A Nouméa, ou l’amour qui mène au bagne et Idylle Canaque, passions et drames coloniaux (1933), Le Refuge ou la haine d’un Sorcier jaune (1936, réédité en 1953), ouvrage également couronné par l’Académie Française, toutes œuvres fortement teintées d’une observation très fine des sociétés exotiques de l’époque, celles qu’il a côtoyées et, bien-sûr, de la pensée coloniale prévalant à l’époque au début du 20ème siècle. »

COSTE Laurent

Pionnier de l’automobile

Un BUS Blanc pour relier Nice à cannes

Famille : Michel Thomé

Le  grand père maternel de Monsieur Thomé (coloti dans notre lotissement) a été un pionnier de l’automobile et un des premiers,  si ce n’est le premier, à réaliser la liaison Nice cannes avec un Bus blanc, ce qui a été repris par la suite par les « rapides du littoral » puis « Côte d’azur »

Laurent Coste est né en 1883 à Bourg-Argental dans la région de Sainte Etienne. il a très tôt été attiré par  l’engouement pour l’automobile, mais à 31 ans, il part à la guerre de 14/18  où il s’illustre.

1914

Avec l’aimable autorisation de la famille Thomé en illustration du présent article dans notre site web – Photos non libre de droits –

A la fin de la Grande Guerre

De retour dans sa région natale, il crée une des premières sociétés de transport de voyageurs.

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Laurent Coste à droite de la photo dans son atelier (La ressemblance avec Michel Thomé est « frappante »)

Première société de transport de voyageurs

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Laurent Coste à Gauche sur la photo

Avec l’aimable autorisation de la famille Thomé en illustration du présent article dans notre site web – Photos non libre de droits –

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L’automobile en 1914

A titre d’exemple, en 1914 dans notre région (les Alpes-Maritimes) il y avait une automobile pour 275 habitants. Elle était encore un objet de luxe non seulement par son prix élevé mais aussi par son coût de fonctionnement accru par le renchérissement de l’essence.

De 1919 à 1939,

la guerre a provoqué de profonde mutation au sein de la société européenne. Des fortunes se sont dissoutes, d’autres se sont créées, le mécénat n’est plus vraiment à l’ordre du jour…

En 1934, Laurent Coste est à Nice.

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Coste au volant pour la liaison Nice cannes avec son Bus blanc

De 1946 à nos jours, l’immédiat après-guerre se caractérise par de nouveaux changements radicaux.

Au niveau sportif, la réglementation impose désormais que toutes les épreuves sportives soient organisées que par des associations sportives automobiles (ASA)

Courses automobiles

Dès 1946, le club développe donc l’ASAC Nice, qui organise toujours de nos jours le célèbre rallye Jean Behra “moderne”. Les nouveaux membres de l’ACN sont surtout des industriels, qui voient en l’essor de l’automobile des retombées économiques, mais aussi le moyen de développer la notoriété de Nice et de la Cote d’Azur.

INA Archives

C’est la période la plus prolifique du club en matière de sport automobile, avec des épreuves de renommées internationales

Film vidéo d’archives – INA.fr – Cliquez sur la photo ci-dessous

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BARTHOLDI Sculpteur Français

Cousinage avec la Famille BARBOTTE-BLONDEAU

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Un portrait d’Auguste Bartholdi. National Park Service, Statue de la Liberté NM

Auguste Bartholdi, sculpteur français qui a conçu la Statue de la Liberté.

Sur le site du National Park

Au début de sa carrière, Bartholdi a étudié intensivement l’art, la sculpture et l’architecture. De 1855 à 1856 Bartholdi a entrepris un voyage de changement de vie dans toute l’Europe et au Moyen-Orient avec quelques autres artistes. Quand ils ont visité le Sphinx et les pyramides de Gizeh en Egypte, Bartholdi a découvert sa passion pour les monuments publics à grande échelle et des sculptures colossales.

En 1865, Edouard de Laboulaye a proposé qu’un monument représentant la liberté et de la démocratie est créé pour les États-Unis. Bartholdi était un grand partisan de l’idée de Laboulaye et en 1870, il a commencé à concevoir la Statue de la « Liberté éclairant le monde. »

La Statue de la Liberté, inaugurée en 1886 a été offerte par la France aux États-Unis et placée ensuite sur Bedloe’s island, à l’entrée du port de New York……

Liberté éclairant le monde

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Bartholdi dans son atelier

« La Statue de la Liberté éclairant le monde » était un cadeau d’amitié du peuple de France aux États-Unis et est reconnu comme un symbole universel de la liberté et de la démocratie. Désigné comme monument national en 1924. Les employés de la National Park Service  prennent soin de la statue de cuivre colossale depuis 1933.

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Feux d’artifice, le 28 Octobre 1886, jour de l’ouverture,

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La statue a été entièrement construit à Paris et présenté par l’Union américaine Franco à l’Ambassadeur des États-Unis en 1884. En 1886, Bartholdi a supervisé l’ensemble de la Statue à New York et a participé à son inauguration. Lors de la cérémonie, Bartholdi a été présenté avec la clé de la ville et plus tard a escaladé la statue pour libérer le drapeau français tricolore qui voilait le visage de la Liberté. Bartholdi meurt de la tuberculose en 1904.

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